Carnet de bafouilles...

29/12/24
Dans quelques jours, ce site sera en ligne. Pour ceux qui sont en train de lire ces lignes et qui n'ont par lu le "en savoir plus" de l'onglet "à propos", je leur conseille de le faire, histoire de me connaître un peu mieux avant de découvrir les bafouilles ponctuelles de ce carnet.
En cet "entre deux", entre Noël et jour de l'an, je constate qu'à bientôt 60 ans, je suis toujours pétri du grand doute de notre existence. Je veux dire celui du pourquoi de l'humanité. Quant à l'univers, n'en parlons même pas. Oui, un auteur jeunesse peut se livrer ainsi, et c'est lisible pour les plus jeunes. Mon incommensurable amour pour la musique me relie toujours à une étrange tristesse de ne pas savoir, ou plutôt, de savoir qu'on ne saura jamais... Je n'ai pas envie de clamer que la souffrance n'est qu'un passage, c'est tellement facile quand on ne souffre pas trop. Pas non plus envie de dire que la religion est une solution, j'ai tellement baigné dedans étant enfant et j'en ai vu sa constante incompétence. Tout juste prête à alléger les esprits fatigués prêt à croire en un dieu tout puissant. C'est bien leur liberté. En fait, travailler avec les enfants, écrire pour eux, constituent à eux seuls de meilleurs remparts à la dépression, pour ma part.
30/12/24
Même seul, même lorsque le temps est froid, humide, j'aime marcher dans les chemins de campagne. La terre boueuse est authentique et semble rappeler à mon corps de lointains souvenirs au descendant d'hommes préhistoriques que je suis, comme nous tous. Ceux-là même qui savaient chasser le mammouth et peindre sur les parois des grottes avec une grande finesse.
4/01/25
Bon, voilà 2025. Les bonnes résolutions ? Mais, j'essaie d'en avoir chaque matin quand je suis heureux de me lever en bonne santé : me servir de cette nouvelle journée pour être digne de l'amour qu'on me porte, pour donner du cœur à l'ouvrage à mes élèves, pour profiter du levé de soleil qui sera peut-être sublime, qui sera peut-être mon dernier..., pour garder le sens de l'humour, celui qui "fend les roches" comme me disait un ancien collègue !
7/02/25
On croit comprendre, savoir, deviner, inventer, déduire, imaginer... Mais ce n'est pas vrai. Chaque minute d'un présent fort et au fond, incertain, est un pari sur l'infini, sur l'ignorance vengeresse. C'est d'ailleurs quand on travaille avec les enfants que la chose est la plus évidente. Ne pas se prendre trop au sérieux. Rester soi-même et aimez les autres dans la plus grande sincérité. Alors, chaque journée devient un voyage, chaque heure une aventure, chaque minute un pari, chaque seconde une attente. Et que le premier jour du reste de ma vie soit, explose, irrigue, inspire...